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Frankreichstudien (B.A.)

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Romananfänge: Balzac vs. Beigbeder (Literaturwissenschaft)

Bei der Analyse von Erzähltexten richten wir den Blick auf die Erzählsituation, d.h. auf das Verhältnis von Erzähler und Erzähltem. Stanzel hat hier drei Typen unterschieden: Die auktoriale, die personale und die Ich-Erzählsituation. Ein differenzierteres Analyseinstrumentarium bietet noch Genette. Mit ihm fragen wir zum einen nach der Erzählstimme: So ist ein heterodiegetischer Erzähler nicht Teil der erzählten Geschichte (Er-Erzählung), ein homodiegetischer Erzähler hingegen schon, entweder als Zeuge, Nebenfigur, Mitstreiter oder gar als Protagonist (autodiegetischer Erzähler). Hiervon losgelöst muss zum anderen die Perspektive, aus der wahrgenommen wird, untersucht werden. Denn ein Erzähler kann scheinbar allwissend kommentieren und Dinge verraten, von denen die Figuren nichts wissen (Nullfokalisierung). Er kann auch die Perspektive einer oder mehrerer Figuren einnehmen (interne Fokalisierung), oder spürbar Informationen zurückhalten, die ihm eigentlich bekannt sein müssten (externe Fokalisierung).

Schätzen Sie nach der Lektüre der beiden Erzähltexte ein, welche der unten aufgeführten Aussagen richtig oder falsch sind! Drücken Sie danach auf den Ergebnis-Button am unteren Ende der Seite, um zu prüfen, ob Sie mit Ihren Antworten richtig oder falsch gelegen haben. Sie erhalten dann auch ein inhaltliches Feedback zu Ihrer Antwort.

ll se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines. La vie et le mouvement y sont si tranquilles qu'un étranger les croirait inhabitées, s'il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d'une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l'appui de la croisée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l'étroitesse de sa voie tortueuse, par la paix de ses maisons qui appartiennent à la vieille ville, et que dominent les remparts. Des habitations trois fois séculaires y sont encore solides quoique construites en bois, et leurs divers aspects contribuent à l'originalité qui recommande cette partie de Saumur à l'attention des antiquaires et des artistes. Il est difficile de passer devant ces maisons, sans admirer les énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres et qui couronnent d'un bas-relief noir le rez-de-chaussée de la plupart d'entre elles. Ici, des pièces de bois transversales sont couvertes en ardoises et dessinent des lignes bleues sur les frêles murailles d'un logis terminé par un toit en colombage que les ans ont fait plier, dont les bardeaux pourris ont été tordus par l'action alternative de la pluie et du soleil. Là se présentent des appuis de fenêtre usés, noircis, dont les délicates sculptures se voient à peine, et qui semblent trop légers pour le pot d'argile brune d'où s'élancent les œillets ou les rosiers d'une pauvre ouvrière. Plus loin, c'est des portes garnies de clous énormes où le génie de nos ancêtres a tracé des hiéroglyphes domestiques dont le sens ne se retrouvera jamais. Tantôt un protestant y a signé sa foi, tantôt un ligueur y a maudit Henri IV. Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa noblesse de cloches, la gloire de son échevinage oublié. L'Histoire de France est là tout entière.

Balzac, Honoré de, Eugénie Grandet [1833], Paris 1972, S. 19. 


Je venais d’apprendre que mon frère était promu chevalier de la Légion d’honneur, quand ma garde à vue commença. Les policiers ne me passèrent pas de suite les menottes sur le dos ; ils le firent seulement plus tard, lors de mon transfert à l’Hôtel-Dieu, puis quand je fus déféré au Dépôt sur l’île de la Cité, le lendemain soir. Le président de la République venait d’écrire une lettre charmante à mon frère ainé, le félicitant pour sa contribution au dynamisme de l’économie française: « Vous êtes un exemple du capitalisme que nous voulons : un capitalisme d’entrepreneurs et non un capitalisme de spéculateurs. » Le 28 janvier 2008, au commissariat du VIIIe arrondissement de Paris, des fonctionnaires en uniforme bleu, revolver et matraque à la ceinture, me déshabillaient entièrement pour me fouiller, confisquaient mon téléphone, ma montre, ma carte de crédit, mon argent, mes clés, mon passeport, mon permis de conduire, ma ceinture et mon écharpe, prélevaient ma salive et mes empreintes digitales, me soulevaient les couilles pour voir si je cachais quelques chose dans mon trou du cul, me photographiaient de face, de profil, de trois quarts, tenant entre les mains un carton anthropométrique, avant de me reconduire dans une cage de deux mètres carrés aux murs couverts de graffitis, de sang séché et de morve. J’ignorais alors que, quelques jours plus tard, j’assisterais à la remise de Légion d’honneur de mon frère au palais de l’Élysée, dans la salle des fêtes, qui est moins étroite, et que je regarderais alors par les baies vitrées le vent troubler les feuilles des chênes du parc, comme si elles me faisaient signe, m’appelaient dans le jardin présidentiel. Allongé sur un banc en ciment, aux alentours de quatre heures du matin, en ce soir noir, la situation me semblait simple : Dieu croyait en mon frère et Il m’avait abandonné. Comment deux êtres aussi proches dans l’enfance avaient-ils pu connaître des destins aussi contrastés ? Je venais d’être interpellé pour usage de stupéfiants dans la rue avec un ami.

Beigbeder, Frédéric, Un roman français, Paris 2009, S. 13 f.
richtig
falsch

Bei Balzacs Text handelt es sich um einen homodiegetischen Erzähler mit externer Fokalisierung.

Bei Balzacs Text handelt es sich um einen heterodiegetischen Erzähler mit interner Fokalisierung.

Bei Balzacs Text handelt es sich um einen heterodiegetischen Erzähler mit Nullfokalisierung.

Bei Beigbeders Text handelt es sich um einen homodiegetischen Erzähler mit Nullfokalisierung.

Bei Beigbeders Text handelt es sich um einen homodiegetischen Erzähler mit interner Fokalisierung.

Bei Beigbeders Text handelt es sich um einen homodiegetischen Erzähler mit externer Fokalisierung.

Balzacs Romanbeginn zeugt von einem heterodiegetischen Erzähler mit Nullfokalisierung. Weder spricht eine in der Erzählung vorkommende Figur, noch ist das Erzählte an eine bestimmte Perspektive gebunden. Dies wird durch verallgemeinernde Redewendungen (dans certaines villes de province; nos ancêtres) wie auch durch für die Diegese als wahr gesetzte Wahrheiten (insbesondere durch die Verwendung des gnomischen Präsens: inspire une mélancolie; L'Histoire de France est là toute entière) und damit einhergehende Wertungen deutlich sowie durch die Markierung des außergewöhnlichen Wissens zu Saumur und dessen Architektur, das nicht an die Perspektive einer bestimmten Figur gebunden wird. Exemplarisch ist hier auch das deduktive Vorgehen des Erzählers, der allgemeine Überlegungen anstellt und diese exemplarisch und in seiner gewählten Ordnung, d.h. vom Gesamtbild der Stadt ausgehend, hin zu einer bestimmten Straße und Detailbeschreibungen der Häuser präsentiert.

Das erste Kapitel des Romans von Beigbeder hingegen ist eindeutig an eine Figur der Erzählung gebunden, die, wie sich herausstellen wird, sogar die Hauptfigur ist. Es handelt sich folglich nicht nur um einen homo- sondern auch autodiegetischen Erzähler. Dabei ist nicht nur ausschlaggebend, dass aus der ersten Person Singular heraus berichtet wird, auch teilt der Erzähler Gedanken und Wahrnehmungen seiner Umwelt mit dem Leser. Markiert wird dies durch Formulierungen wie J’ignorais, je regarderais und die unmittelbare Wiedergabe von Gedanken (vgl. die Feststellung des Ich-Erzählers, dass Gott ihn verlassen habe und die daran anschließende rhetorische Frage). Auch wenn zwischendurch in einer sich steigernden Aufzählung (Klimax, Enumeratio) recht emotionslos davon berichtet wird, wie mit dem gerade festgenommenen Erzähler umgegangen wird, kann die Erzählsituation als dominant intern fokalisiert beschrieben werden.

Zeit und Ordnung des Erzählten

Neben dem Verhältnis des Erzählers zum Erzählten stellt sich die Frage, in welcher zeitlichen Ordnung das Erzählte vermittelt wird. Ausschließlich chronologisches Erzählen ist selten, der Regelfall liegt in punktuellen Vernachlässigungen der Chronologie, was eine Unmittelbarkeit und Subjektivierung des Erzählten bewirkt. Solche Anachronien entstehen bspw. wenn Zukünftiges vorweggenommen wird (Prolepse) oder Vergangenes flashback-artig wieder aufgegriffen wird (Analepse). In einigen Fällen ist auch gar keine chronologische Ordnung rekonstruierbar (Achronie).

Doch nicht nur die Ordnung, auch die Dauer des Erzählens ist wichtig für die Bedeutung eines Textes. Zu fragen ist hier nach dem Verhältnis von Erzählzeit (der Zeit, die für das Erzählen benötigt wird) und der erzählten Zeit (innerhalb der Geschichte). Diese können weitgehend zeitdeckend sein, wenn wörtliche Rede und Dialoge wiedergegeben werden (Szene). Ein größerer Zeitraum kann aber auch auf wenigen Seiten zusammengefasst (Raffung) oder sogar ganz ausgespart werden (Ellipse). Umgekehrt kann für die Erzählung aber auch deutlich mehr Zeit in Anspruch genommen werden, als es die erzählte Zeit erfordert, etwa bei detaillierten Beschreibungen (Dehnung) bis hin zum völligen Stillstand der erzählten Zeit (Pause).

 

Welche der unten aufgeführten Aussagen sind richtig oder falsch!
richtig
falsch

Die Textstelle aus Balzacs Roman ist zeitdeckend erzählt, hier handelt es sich um eine Szene.

Bei der Textstelle aus Balzacs Roman wird ausführlich beschrieben, die Handlung schreitet nicht voran. Es handelt sich folglich um eine narrative Pause.

Balzacs Romanbeginn fasst einen größeren Handlungsabschnitt zusammen, somit handelt es sich um eine Raffung.

Im Textausschnitt aus Beigbeders Roman wird ein zurückliegendes Ereignis erinnert und erzählt, es handelt sich um eine Analepse.

Der Textausschnitt von Beigbeders Roman wird chronologisch erzählt, keiner der Begriffe trifft zu.

Der Textausschnitt verweist auf ein dem Erzählzeitpunkt vorausgehendes Ereignis, es handelt sich um eine Prolepse.

Der Roman Eugénie Grandet des Schriftstellers Honoré de Balzac (1799-1850) ist Teil des mehr als 90 Romane, Novellen, Kurzgeschichten etc. umfassenden Zyklus’ La Comédie humaine, in dem er die französische Gesellschaft in ihrer gesamten Breite erzählerisch zu erfassen sucht. Die Gestaltung der Erzählsituation gilt – auch wenn sie in der Comédie nicht einheitlich ist – als typisch für das realistische Erzählen des 19. Jahrhunderts in Frankreich. Dazu gehören ausführliche Beschreibungen eines ‚allwissenden’ Erzählers, in denen dieser einen möglichst wirklichkeitsgetreuen, die Atmosphäre erfassenden Eindruck eines Ortes zu vermitteln sucht. Der Romanbeginn zeugt eindrucksvoll von der Beschreibungskunst des Erzählers, der die ‚gesamte Geschichte Frankreichs’ in Saumur repräsentiert sieht, ohne dabei Figuren noch Handlungselemente einzuführen.

Frédéric Beigbeder ist ein zeitgenössischer französischer Autor (*1965), dessen Roman auf einem fait divers aufbaut, der im ersten Kapitel aufgegriffen wird. Denn der zu diesem Zeitpunkt bereits über Frankreich hinaus bekannte Autor wird eines Nachts gemeinsam mit einem Freund beim Kokainkonsum in der Öffentlichkeit erwischt. Die Integration solcher Elemente und das Erzählen in der ersten Person Singular deuten zunächst auf eine Autobiographie, der Text wird jedoch als Roman bezeichnet. Als autobiographischer Roman oder autofiction macht er verstärkt auf den Konstruktionsprozess einer Erzählung aufmerksam, zu dem auch die Gestaltung der Chronologie gehört. Hier werden nicht nur Handlungen parallelisiert: Gleichzeitig zur Verhaftung des Erzählers erhält sein Bruder die Nominierung für die Ehrenlegion. Auch greift er ein später stattfindendes Ereignis (quelques jours plus tard, Prolepse) auf und vollzieht damit eine den Roman kennzeichnende Kontrastierung des ungleichen Brüderpaars. Der Exkurs zur noblen Feier im Élysée-Palast wird mit der Rückkehr in die Gegenwart der Erzählung gebrochen: Je venais d’être interpellé pour usage de stupéfiants dans la rue avec un ami. Durch völlig andere narrative Strategien, als sie bei Balzac zu finden sind, gelingt dem Erzähler eine eindrückliche, ‚realistische’ Szene.